Deux frères ennemis s'offrent « Le Salaire de la Peur »
Dozilet Kpolo
Dozilet Kpolo
Tueur en séries (Amazon, Apple, HBO, Netflix, etc.), Dozilet se fait aussi souvent des films pour pouvoir ensuite en parler.

Disponible sur Netflix, « Le Salaire de la Peur », réadaptation cinématographique du film éponyme, adaptation lui-même du roman du même nom de Georges Arnaud, offre 24 heures à une équipe de sauvetage ; en plein désert.

Netflix

« On a une poche de gaz sous le puits qui aliment l’incendie. Le seul moyen de l’éteindre, c’est de la faire exploser. » Décor planté par Anne Marchand (Astrid Whettnal, vue notamment dans Braqueurs : La série). Devant elle, une équipe pas chic mais plutôt de choc emmenée notamment par un certain Fred (Franck Gastambide, Taxi 5). Par ici, les détails.

24 HEURES, TOP CHRONO

Poursuivis par des terroristes dont le pick-up soulève poussière et menaces de mort, Clara (Ana Girardot, La Fièvre) et Djibril (Bakary Diombera, vu dans Braqueurs : La série lui aussi) parviennent à se réfugier dans le camp sécurisé. Avec des gardiens à cheval sur la protection au propre comme au figuré. Si la plupart des balles les ont manqués, une a réussi à se loger dans un puits provoquant une explosion qui fait planer une menace plus grande sur la ville.

Il faut donc agir vite. Sont appelés alors à la rescousse : Fred, mais aussi Clara et Djibril et surtout Alex (Alban Lenoir, Balle Perdue). Maître artificier qui croupit dans ces geôles moyennes-orientales depuis que son frère a eu la bonne idée dans l’embarquer dans une foireuse tentative de braquage ; en plein renversement de régime.

Sous les yeux pas si protecteurs que ça de Gauthier, lui aussi ex-gros bras, les deux frères vont devoir mettre de côté leur beef pour se faire du biffe.

GASTAMBIDE ET LENOIR, PAIRE DE MUSCLES

Depuis plusieurs années maintenant, les deux acteurs se transforment en spécialiste des films d’action français. Même s’il est surtout connu pour ses comédies loufoques Pattaya et Medellin, Franck Gastambide n’en oublie pas pour autant le cinéma d’action Made In Netflix le plus souvent. Avec Sans répit notamment.

Alban Lenoir lui est identifié depuis longtemps comme acteur de films d’action particulièrement AKA où cet agent spécial infiltré donne la réplique à un certain Éric Cantona.

Mais si les deux font la paire de muscles, Le Salaire de la Peur lui fait pschitt.

UN FILM QUI EXPLOSE EN PLEIN VOL

Une équipe montée avec des personnes ramenées de çà et là, dont la plupart se détestent cordialement, ça avait de « la gueule » sur le papier. Mais très vite, on se rend compte qu’il n’y a rien d’intéressant en vrai.

Passées les embuscades visibles à des milliers de kilomètres, les règlements et/ou détournements de comptes, il n’y a plus rien à voir, pas une seule trace visible de ce fameux salaire de la peur.

Julien Leclercq à qui l’on doit Braqueurs, la descente aux enfers d’un groupe de potes armés qui en croise d’autres, parmi lesquels un certain Kaaris, n’a pas réussi en 1h44 minutes à justifier Le Salaire de la peur. Où on entend pourtant : « On a une poche de gaz sous le puits qui aliment l’incendie. Le seul moyen de l’éteindre, c’est de la faire exploser. »

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