« À nos actes manqués ! », chantaient Jean-Jacques Goldman, Carole Fredericks et Michael Jones dans les années 90. Il y en a tellement d’actes manqués, de loupés, dans Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de pouvoir qu’on pourrait en faire une chanson à défaut d’un tube. Plus de détails, par ici.
À GALADRIEL D’ARONDIR LES ANGLES
Précédemment dans Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux du pouvoir...
L'audacieuse Elfe Galadriel (Morfydd Clark, vue entre autres dans The Personal History of David Copperfield) notamment tous les combats possibles et imaginables, non sans prouesses physiques et/ou techniques, pour empêcher le retour du Mal. Tandis que le soldat Arondir (Ismael Cruz Córdova, Miss Bala) moins doué qu’elle mais suffisamment pour réaliser des exploits, lui, affrontait l’armée des Orcs prête-à-massacre les humains. Et aussi accessoirement de trouver l’amour : l’étrange Halbrand pour la future légende et la guérisseuse Bronwyn (Nazanin Boniadi, Homeland) pour le défenseur de la veuve et l’orphelin.
Et pendant ce temps-là, la Régente Míriel (Cynthia Addai-Robinson, Power) s’asseyait à peine sur un trône vacillant.
Dans la seconde saison, et ces faits qui se déroulent au Second âge, bien avant Le Seigneur des Anneaux que nous connaissons tous.tes, Sauron fait son retour. C’est LA principale information. Et pendant que le vieux père maléfique aux mille et une apparences distrait/embobine/manipule son monde, Galadriel, elle, cherche des alliés pour freiner le retour de Sauron.
ILS SAURON JAMAIS CE QUI SE PASSE. ET NOUS AUSSI
On a beau être familier de l’univers de Tolkien à force de regarder la trilogie signée Peter Jackson, toujours est-il que la série disponible sur Prime complique la tâche.
Ça allait encore dans la première saison. Cette fois-ci, on est tellement un cran au-dessus qu’initiés ou pas, ils Sauron jamais (réellement) ce qui dans Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux du pouvoir. Et nous aussi. Kiff No Beat like this.
MAIS C’EST QUOI LE PROBLÈME AVEC « LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LES ANNEAUX DU POUVOIR » ?
Indépendamment de l’évolution puis la révolution des personnages dans la trilogie, ce qui plaît ce sont aussi les batailles ; climax de chaque volet qui dépasse largement les 2 heures voire plus pour certaines des versions longues.
Dans Le Seigneur des Anneaux ; Les Anneaux du pouvoir, l’évolution des personnages y est certes mais pour les batailles, il faut attendre des siècles et siècles.
Dans la première saison, c’était l’antépénultième épisode, soit le sixième, où les Hommes ont affronté les Orcs.
Dans la seconde saison, c’était la même chose ou presque. Avec un affrontement dans le temps additionnel.
Et si ce n’était que ça.
QUI VEUT COMPRENDRE DÉRANGE SES MÉNINGES
Les showrunners balancent des morceaux de puzzle dont la reconstitution est migraineuse pour qui veut comprendre. Premier exemple.
La véritable identité de Sauron éclate au grand jour.
Ensuite, L’Étranger, grand échalas maladroit tombé du Ciel et adopté par le clan des Piévelus, ne serait d’autre que… spoiler: Gandalf spoiler: .
Et enfin, last but not least, l’épée remise par Míriel à son plus fidèle compagnon Elendil, qui la défend littéralement contre vents et marées, n’est pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit de… spoiler: Narsil.
Quelques années plus tard, elle atterrit dans les bras d’un certain Aragorn (Viggo Mortensen). Le fait qu’il faille analyser chaque détail ou presque complique la tâche, gâche/détériore/ruine l’expérience cinématographique du Seigneur des Anneaux. À nos actes manqués.